Somme de logique, Première partie / Guillaume d'Ockham ; traduction, introduction et notes de Joël Biard

Auteur principal : Guillaume d'Ockham, 1285-1347, AuteurAuteur secondaire : Biard, Joël, 1952-, Editeur scientifiqueType de document : MonographieCollection : TER bilingueLangue : français.Pays: France.Mention d'édition: [2e éd. revue et corrigée], éd. bilingueÉditeur : Mauvezin : Trans-Europ-Repress, 1993Description : 1 vol. (XXIV-245 p., pagination double p. 1-242) ; 22 cmISBN: 2905670207.ISSN: 0751-963X.Bibliographie : Bibliogr. p. XXIII-XXIV.Sujet MSC : 03-03, History of mathematical logic and foundations
03A05, Philosophical and critical aspects of logic and foundations
01A35, History of mathematics in late antiquity and medieval Europe
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 Monographie Monographie CMI
Salle 1
03 GUI (Browse shelf(Opens below)) Available 09431-01

Texte latin avec trad. française en regard.

Titre latin : "Summa logicae"

Texte latin de l'éd. du Franciscan Institute de New-York, 1974

Bibliogr. p. XXIII-XXIV

A négliger l'étude du langage pour aller directement aux choses, on ne fait que projeter dans l'être l'ombre portée du discours, de ses éléments, de ses articulations. Soutenu par cette conviction, Guillaume d'Ockham mène, au début du XIV° siècle, une ana­lyse critique minutieuse des catégories logiques et métaphysiques léguées par Aristote, Porphyre et Boèce : entreprise de déréalisation qui ne conduit pas à un enfer­mement dans le langage, mais tout au contraire à une étude rigoureuse des modes selon lesquels les signes verbaux et conceptuels se rapportent aux choses existantes, dans leur réalité singulière.

La Somme de logique, dont la première partie est ici traduite pour la première fois en français, constitue un moment décisif dans la mise en place des principes de l'analyse sémantique que développèrent bon nombre de philosophes au XIV° siècle. Œuvre majeure pour comprendre la pensée des derniers siècles médiévaux, la logique ock­hamiste rompt avec toute vision d'un système cosmologique de renvois symboliques où le monde est lui-même un langage (vision dominante depuis Augustin) et travaille à refor­muler dans la simplicité d'un rapport référentiel le face à face qui s'instaure entre le monde réel et le langage comme ensemble organisé de signes. (Source : TER)

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