Langages opératifs et compréhension opérative / par Pierre Falzon ; sous la direction de Jean-Claude Sperandio
Type de document : ThèseLangue : français.Pays: France.Éditeur : [S.l.] : [s.n.], 1986Description : 1 vol. (204 p.) : fig. ; 30 cmISBN: 2726104738.Bibliographie : Bibliogr. p. 189-204.Sujet MSC : 68T50, Computer science - Artificial intelligence, Natural language processing68T45, Computer science - Artificial intelligence, Machine vision and scene understanding
68Q45, Computer science - Theory of computing, Formal languages and automata
68P30, Computer science - Theory of data, Coding and information theory
97-02, Research exposition (monographs, survey articles) pertaining to mathematics educationNote de thèse: Thèse de doctorat, psychologie, 1986, Paris 5 Item type:

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CMI Salle S | Thèses FAL (Browse shelf(Opens below)) | Available | 09891-01 |
Bibliogr. p. 189-204
Thèse de doctorat psychologie 1986 Paris 5
Les dialogues entre experts d'un domaine sont caractérisés par l'élaboration et l'utilisation de langages restreints qui sont le résultat d'une adaptation d'un outil de représentation plus universel: le langage naturel. En référence au modèle proposé par Ochanine, ces langages ont été nommés langages opératifs, car fondés sur des connaissances elles-mêmes opératives. Après un exposé du cadre théorique général (la théorie des schémas), une revue des études portant sur les caractéristiques lexicales, syntaxiques, sémantiques et pragmatiques des langages opératifs, et sur les caractéristiques de la compréhension opérative est présentée. Cette problématique est illustrée ensuite par l étude d'un langage opératif spécifique, utilisé par les contrôleurs de la navigation aérienne dans leurs communications avec les pilotes d avions. Dans une première partie, l'analyse concerne la classification des messages émis par les contrôleurs et le vocabulaire utilisé. La taille des vocabulaires (anglais et français) est faible ; les fréquences d'utilisation des mots ou des expressions sont très variables. A partir des mesures de fréquence, d'occurrence et de banalité des mots, il est possible de définir une méthode permettant d'isoler un lexique restreint suffisant pour qu'une part importante des messages émis soit reconnue. Dans une seconde partie, l'étude porte sur la compréhension de ce langage opératif, à partir des hypothèses suivantes : la compréhension est fondée d'abord sur la catégorisation du message, effectuée sur la base de mots évocateurs de schémas catégoriels, puis sur l’instantiation du schéma évoqué. Une méthode d'abstraction des schémas à partir d'un corpus de communications pilotes-contrôleur est présentée. Le système qui a été programmé sur la base de ce modèle de compréhension permet d'évaluer la validité du modèle proposé. Les performances et les erreurs du système sont présentées et discutées. La conclusion est consacrée à une extension de la problématique au domaine des conversations entre un expert et un consultant
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